|
Couche imperméable de cellules mortes. |
|
Détecte les stimuli et transmet la sensation de douleur. |
|
Tissu résistant, flexible et bien vascularisé. |
Glande
sudoripare |
Glande de la peau qui produit la sueur et élimine le chlorure de sodium et les déchets. |
|
Couche dans laquelle les cellules se divisent constamment. |
|
Glande qui produit le sébum, une huile naturelle qui est responsable de la production de points à la surface de la peau. |
|
Tissu graisseux qui absorbe les chocs et prévient les pertes de chaleur. |
|
Retiennent les corps étrangers et protègent la peau des agents extérieurs. |
Les brûlures de la peau peuvent être causées par un courant électrique, des rayons ionisants (coup de soleil), des substances chimiques (acides ou bases) ou par une chaleur intense. C’est le cas pour notre pauvre Bobio. Peu importe la cause, les brûlures constituent un grave danger pour l'organisme puisque la région affectée n'offre plus de protection contre l'entrée de substances nuisibles, tels que les microbes pathogènes. Plus la brûlure est profonde, plus le risque d'infection est grand. Le métabolisme ralentit, le système cardiovasculaire s'affaiblit et le système immunitaire est perturbé.
Les brûlures sont classées selon leur gravité en 3 catégories.
Une brûlure du 1er degré est une brûlure superficielle qui atteint seulement l'épiderme. Ce type de brûlure est légèrement douloureux et est caractérisé par une rougeur localisée. Par exemple, un léger coup de soleil.
La brûlure du 2e degré est plus profonde, l'épiderme et la couche superficielle du derme sont endommagés. La peau est rouge et douloureuse et il peut y avoir apparition de cloques. Si on prend soin de prévenir l'infection, la peau se régénère sans cicatriser.
Une brûlure du 3e degré atteint toute l'épaisseur de l'épiderme et du derme. Cette brûlure dite « profonde » peut occasionner des pertes significatives de liquide et de protéines. L'endroit brûlé a généralement une coloration blême, « grisâtre » ou noire et il a un grand risque d'infection à cause de la profondeur de la brûlure. Il y a peu ou pas de régénération du tissu atteint et donc cicatrisation.
Les brûlures du 3e degré diffèrent aussi des brûlures du 1er degré et du 2e degré, car elles ne sont généralement pas douloureuses.
La peau possède des récepteurs sensoriels qui répondent à différents stimuli comme le toucher, les changements de température ainsi que la douleur. La densité de ces récepteurs varie beaucoup d'un endroit à l'autre sur l'organisme. Le visage, les pieds et les mains sont les régions qui contiennent le plus de récepteurs. On compte plus de 2500 récepteurs spécialisés par cm2 simplement sur le bout de nos doigts.
Les récepteurs sont logés dans le derme et prennent la forme de terminaisons nerveuses. Chaque récepteur répond à un stimulus différent. Par exemple, les corpuscules de Pacini sont sensibles aux vibrations tandis que les terminaisons nerveuses libres sont sensibles à la douleur.
C'est confirmé, Bobio a subi une brûlure du 2e degré sur l'avant-bras. Heureusement que Bobio a su consulter un médecin et non appliquer du dentifrice, du blanc d'œuf ou du beurre sur sa brûlure. « Il faut oublier les conseils farfelus qu'on entend parfois », lui confirme le médecin, et il ajoute : « ils ne font qu'aggraver la blessure. Sur une brûlure, on met de l'eau froide et rien d'autre ! ». Bravo Bobio !
Il ne lui reste qu'à suivre les ordonnances du médecin « changer les pansements tous les jours en tartinant de crème de Flammazine » et la blessure guérira en peu de temps.
L'infirmière et l'infirmier praticiens fournissent aux clients des soins directs (hôpital, clinique médicale). Ils sont également formés pour des consultations par téléphone et faire de la prévention/éducation. Ils sont en charge d’administrer les soins aux patients ordonnés par le médecin. Ils ont également la capacité de diagnostiquer et soigner certaines maladies et peuvent prescrire certains médicaments.
Identifiez le type de brûlure.
Premier
degré Deuxième degré
Troisième degré
Premier
degré Deuxième degré
Troisième degré
Premier
degré Deuxième degré
Troisième degré
Même si Bobio s'en veut d'avoir été si maladroit, il a tout de même été chanceux. Statistique Canada a révélé en 2001 que plus de 4 500 Canadiens sont hospitalisés chaque année pour des brûlures. Les brûlures du 3e degré étant les plus sévères, elles prennent le plus de temps à guérir et nécessitent généralement des greffes cutanées. Il existe 4 différents types de greffe de peau.
- Les autogreffes : la peau provient du patient lui-même
- Les isogreffes : la peau provient du jumeau du patient
- Les allogreffes : la peau provient d’un autre être humain
- Les xénogreffes : la peau provient d’un animal
Seules les « autogreffes » ne sont pas sujettes aux rejets par le système immunitaire des patients brûlés. Par le passé, on effectuait une autogreffe en prélevant de la peau sur une partie du corps du patient (le bas-ventre, le cuir chevelu, les cuisses etc.) pour la greffer sur la région brûlée. De nos jours, l'autogreffe ne s’effectue pas en prélevant de la peau du patient, mais en créant une peau identique à celui du patient en laboratoire. Il suffit d'isoler des cellules souches mésenchymateuses de la moelle osseuse du patient. Par la suite, les cellules sont cultivées en laboratoire et nourries avec des facteurs de croissance pour les convertir en cellules épidermiques. La nouvelle peau est ensuite greffée sans risque de rejet.
CMH : Protéine (immunoglobuline) qui permet à l’organisme de reconnaître ce qui lui appartient (le soi) de ce qui ne lui appartient pas (le non-soi).