Un morceau de sa rôtie s’est sans doute logé dans les voies respiratoires au lieu de descendre vers la voie digestive. Comment se fait-il que la plupart du temps les aliments se dirigent normalement vers la voie digestive ? Pour le comprendre, voyons d’abord les structures des voies respiratoires supérieures.
Le système respiratoire est composé de deux poumons et d’un réseau de conduits qu’on nomme les voies respiratoires. L’air entre par le nez et la bouche, passe par le pharynx, le larynx, la trachée, les bronches et les bronchioles pour atteindre les alvéoles pulmonaires.
Les alvéoles sont des petites pochettes à paroi mince qui sont recouvertes de minuscules vaisseaux sanguins appelés capillaires. C’est à cet endroit qu’a lieu les échanges gazeux (oxygène et dioxyde de carbone) par un mécanisme de transport appelé « diffusion ». L’oxygène diffuse de l’alvéole vers le capillaire et le dioxyde de carbone diffuse du capillaire vers l’alvéole.
Les alvéoles sont les unités fonctionnelles des poumons. Vous en avez 300 000 000 dans chaque poumon !
Le système respiratoire sert à approvisionner le corps en oxygène ainsi qu’à le débarrasser de certains déchets comme le dioxyde de carbone. Chez les mammifères, il y a deux étapes principales impliquées dans ce processus: la ventilation (l’entrée et la sortie de l’air) et la respiration (les échanges gazeux). Le diaphragme et les muscles intercostaux (entre les côtes) sont des muscles essentiels pour le processus de ventilation.
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Si l’on pouvait étendre toutes les alvéoles d’un poumon humain, elles couvriraient une surface de 70 m2 à 90 m2, soit l’aire d’un terrain de tennis !
Nos cellules travaillent constamment pour nous maintenir en vie et pour nous permettre d’accomplir nos activités quotidiennes. Lorsqu’on inspire, cet air atteint les alvéoles. L’air qu’on respire contient environ 21 % d’oxygène. Le reste est constitué d’autres gaz, en grande partie de l’azote, qui nous affecte peu.
Les cellules sont comme des minis usines. Lorsqu’elles travaillent (le métabolisme), elles produisent des déchets, dont le dioxyde de carbone (CO2). Ce dernier traverse les cellules par diffusion afin d’atteindre le sang retrouvé dans les capillaires. Les veines transportent le sang riche en CO2 vers le cœur qui en retour, l’envoie vers les poumons dans la région des alvéoles. C’est ici que le CO2 traverse les capillaires pour se rendre aux alvéoles où il sera libéré dans l’air ambiant lors de l’expiration.
Mais revenons à notre question du début… Bobio s’est étouffé. Une particule d’aliment s’est engagée dans les voies respiratoires plutôt que dans la voie digestive.
Normalement, lorsqu’on mange, les aliments sont envoyés dans l’œsophage grâce à l’épiglotte qui bloque l’ouverture (la glotte) du larynx. Placez vos doigts au milieu du cou et avalez, vous sentirez le larynx qui monte un peu lorsque l’épiglotte se rabat pour acheminer la salive vers la voie digestive.
Il est rare que les aliments s’engagent dans la mauvaise voie. Cependant, il arrive que l’épiglotte ne bascule pas au bon moment et qu’une particule de nourriture se loge dans les voies respiratoires. Ce phénomène est plus fréquent lorsqu’on rit ou qu’on parle en mangeant. Les voies respiratoires sont très sensibles à la présence d’un corps étranger. Ceci déclenche habituellement la toux pour tenter de dégager la particule et l’acheminer au bon endroit.
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Dans le cas où le corps étranger obstrue complètement la voie respiratoire, le sujet n’arrive pas à respirer. Vous avez peut-être entendu parler de la « manœuvre de Heimlich » ? Il s’agit d’une méthode pour dégager les voies respiratoires qui est enseignée dans les cours de secourisme.
Savez-vous qu’une profession des Sciences de la santé s’intéresse particulièrement aux maladies et divers problèmes du système respiratoire ? Ce sont les thérapeutes respiratoires. Ces professionnels de la santé aident les patients en difficulté respiratoire chronique ou aigue en administrant des médicaments ou de l’oxygène à l’aide de moyens techniques. Ils peuvent parfois travailler en salle d’opération auprès de l’anesthésiste.
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